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camille amat - Page 2

  • C'était hier : Trois siècles de charivari

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 22 octobre 1997.

    fluris,camille amatLe comité du Tricentenaire s‘est penché sur la vie de Fluris (Photo archives, octobre 1997).

    « Le Sr Jacques Fleury de Montpellier, contrôleur au grenier à sel de Chalabre est mort le treizième et a été enseveli le quinzième décembre 1697 dans le cimetière de cette paroisse avec les prières et les cérémonies prescrites ». Cet acte de décès extrait des archives communales de Chalabre représente l’unique certitude historique permettant d’identifier le personnage « Fluris ». Tout le reste demeure : qui l’a tué ? Pourquoi ? Trois cent ans ont passé et nul n’a réussi à ce jour à éclaircir les circonstances de cette disparition. Comme le démontre Patrick Lasseube à travers ses recherches menées en 1987 sur le Charivari traditionnel de Chalabre, la vérité se trouve enfouie dans la mémoire collective chalabroise. Mais de contradictions en hypothèses originales, la légende n’a jamais cessé de croître, si bien que Fluris aujourd’hui identifié n’est toujours pas démystifié. Huit semaines nous séparent à présent de la Sainte-Luce, date à laquelle les Chalabrois vont réveiller la mémoire de leur héros légendaire, mort il y aura exactement 300 ans, le samedi 13 décembre prochain.

    Réuni jeudi dernier à la mairie, cours Sully, un comité impromptu s’est penché sur le passé mouvementé de ce cher Fluris, afin d’évoquer ce que sera la célébration du charivari millésime 1997. Abandonnée depuis des lustres, l’idée d’une marche symbolique et pacifique a longuement été évoquée, qui emmènera « l’étrange et tonitruant cortège », jusqu’au pied des murailles grises du château des Mauléon. D’ores et déjà, dans l’intimité des caves et des greniers, petits et grands s’affairent car il faudra être prêt, à l’heure où le premier coup de fusil va déchirer la nuit du Kercorb, la nuit du Tricentenaire : « Vei fans les ans que tueron Fluris ! ».        

  • C'était hier : La palette riche et colorée de Camille Amat

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 5 octobre 1997. Camille Amat nous a quittés le 20 avril 2012.

    camille amat

    Camille est de retour au pays, l'expérience en plus

    Photos archives, Septembre 1997

    Camille Amat ne guette pas le regard des autres posé sur ses toiles, la peinture est son monde, la peinture est partout dans la maison de cet ancien quartier de la Terre-Blanche où elle a posé sa palette au terme d’un riche périple. Passionnée dès son plus jeune âge par les croquis de mode, la carrière de modéliste à laquelle Camille Amat se destine l’éloigne une première fois de Chalabre vers Toulouse et l’école de dessin.

    Esquisses et croquis sont aussitôt remarqués par son professeur qui lui propose de préparer le concours d’entrée à l’école des arts appliqués de la ville de Paris. L’élève Camille Amat va alors fréquenter assidûment l’atelier toulousain de Christian Schmidt où les ébauches qu’elle réalise traduisent une perception très personnelle de la réalité.

    Elle franchira là une nouvelle étape avant de rejoindre Paris et l’académie de peinture que dirige André Lhote, théoricien du cubisme. Camille Amat séjournera dans la capitale quatre années durant, au contact du peintre et critique d’art qui écrira en 1955 dans la revue « Arts et spectacles » : « Camille Amat sait voir, elle voit, spontanément, candidement, en toutes choses la vérité picturale. C'est-à-dire qu’au lieu de suivre de l’œil le contour des objets, elle perçoit les réactions du décor sur ces objets, ou les réactions de ces objets les uns sur les autres. En un mot, elle remplace en toute naïveté, sans y penser, le dessin du modèle par un dessin de caractère déformé, inspiré et cependant fidèle à l’objet. »       

    C’est ainsi qu’en 1956, Camille Amat obtient le deuxième prix au célèbre concours du Dôme (Montparnasse) avant de voir ses oeuvres exposées à la galerie parisienne du Ventadour aux côtés de celles de André Lhote, Jean Carzou, Edouard Pignon, André Derain, Fernand Léger, Arrivé, Iscan et Armand Seguin.

    En 1958, les sirènes du Midi ramèneront Camille Amat vers son sud natal et plus précisément vers Collioure où elle acquiert la parfaite maîtrise des couleurs et de la lumière. Camille Amat est revenue à présent en ce pays de Kercorb qu’elle avait quitté un jour de l’année 1947 et la passion qu’elle voue à la peinture, à l’instar des couleurs qui éclairent ses toiles, n’a jamais faibli.

  • Un jour, trois images

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    Photos Maurice Mazon

    Sur une ligne de crête dominant Chalabre, entre Blau et Chalabreil, un groupe fait une pause, chemin faisant vers la ferme de l'Esturgat. De gauche à droite, Marie-Jeanne Pons, épouse d'Antoine Pons, Andrée Amat Faucheux, Camille Amat, le chien du « Papa d'Lolo »,  Maurice Mazon, Suzanne Hygounet, Rose Garros Malet.  

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    Halte avec vue sur les premières pentes du col du Bac et le village de Montjardin

  • Une œuvre de Camille Amat offerte à la Ville de Chalabre

    camille amatAndrée Faucheux, émue et heureuse d’accomplir le souhait de sa sœur Camille.

    Samedi 1er décembre, le grand escalier de pierre de la maison commune s’est enrichi d’une toile célébrant le ballon ovale, œuvre de Camille Amat. En présence des élus, des représentants du rugby en pays chalabrais et d’une assemblée attentive, Andrée Amat Faucheux a évoqué la mémoire de sa soeur Camille, et le vœu qui était le sien, d’offrir cette création à la commune qui l’avait vu naître, berceau également de sportifs émérites.

    camille amat

    Décédée à Balma le 20 avril 2010, Camille Amat était revenue au début des années 1990 dans la maison familiale du quartier de Terre-Blanche, qu’elle avait quittée en 1947. Passionnée par les croquis de mode, la carrière de modéliste à laquelle elle se destinait l’avait emmenée vers Toulouse et l’école de dessin. Esquisses et croquis avaient été remarqués par son professeur qui lui proposera de préparer le concours d’entrée à l’école des Arts appliqués de la ville de Paris. Elle rejoindra la capitale et l’académie de peinture que dirige alors André Lhote, théoricien du cubisme. Camille Amat séjournera quatre années au contact du peintre et critique d’art qui écrira en 1955 : « Camille Amat n’a qu’un défaut : elle sait voir, elle voit, spontanément, candidement, en toutes choses la vérité picturale. C'est-à-dire qu’au lieu de suivre de l’œil le contour des objets, elle perçoit les réactions du décor sur ces objets, ou les réactions de ces objets les uns sur les autres ».

    camille amat

    En cette première journée de décembre, Andrée Amat Faucheux a rappelé la passion que Camille vouait à la peinture, passion qui l’avait amenée à s’installer un temps à Collioure, où elle avait acquis la parfaite maîtrise des couleurs et de la lumière. Pour magnifier une action illustrant quatre rugbymen en quête perpétuelle de ballon. Au nom des Chalabrois, Jean-Jacques Aulombard saluait le talent de la regrettée Camille Amat, avant d’adresser de chaleureux remerciements à Andrée Faucheux et à sa famille.

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